âge Je suis actuellement âgée de vingt ans. date de naissance Le vingt-cinq avril, ce qui fait de moi une personne faisant partie du groupe astrologique des taureaux ! Les meilleurs quoi. lieu de naissance Je suis née à l'hôpital central de la ville de Chennai, en Inde. nationalité Je suis franco-anglo-indienne. Britannique par les droits du sang, puisque mon père est anglaise, de même que ma mère est française, et Indienne par le droit de la Terre, puisque je suis née en Inde. orientation sexuelle Hétérosexuelle, je crois bien ! statut civil Célibataire, aux dernières nouvelles. statut financier Tout va bien pour moi ! Mes parents sont propriétaires du parc zoologique d'Arignar Anna, en Inde. Ainsi, nous n'avons jamais manqué de rien. métier ou études Je suis étudiante en médecine vétérinaire. Une véritable passion. avatar choisi Marina Laswick. crédits shiya.

pseudo/prénom hook me up/deb. âge 21 ans. pays France. présence 7/7. comment tu nous a trouvés ? sur bazzart. et il te plaît, notre forum? viii    un dernier mot ?  :dodo: 

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Je m'appelle Peeya. Peeya Johnson. La plupart des gens semblent étonnés par la contradiction entre mon prénom et mon nom. Mon père est Britannique. Il est né et a grandi à Ipswich, une petite bourgade anglaise. Ma mère, quant à elle, est française. Ils se sont rencontrés par hasard, alors que mon père visitait Paris. Une bousculade, quelques livres à terre... et un amour naissant. C'est fou de se dire que sa venue au monde n'est autre que le résultat du fruit du hasard. Mais je suis du genre à croire au destin. A la vie de deux êtres prédestinés à se rencontrer et s'aimer. Mes parents ont toujours été des modèles de bonté et d'altruisme. Ils sont partis en Inde contre l'avis de tous. Ils ont réalisé un rêve commun et se sont unis là-bas. Leur passion commune pour le monde animal a eu raison de leur orientation professionnelle. Ils se sont mariés le jour de la réouverture du parc zoologique dont ils étaient propriétaires. Quelques années plus tard, je venais au monde. Une blonde parmi les Indiens. Et pourtant, ma différence physique ne m'a jamais empêché de m'y sentir chez moi. J'aime l'Inde, je l'ai toujours aimé et probablement l'aimerais-je toujours. Je bénis mon enfance, ma culture. La plupart des gens économisent des années pour pouvoir s'offrir des voyages paradisiaques dans de grandes villes, telles que New-York ou Paris... mais ils oublient Chennai. Chennai et son cœur profondément actif. Chennai et ses contrées verdoyantes. Pour rien au monde je ne changerai mon enfance. Pour rien au monde j'échangerais mes incroyables souvenirs de nature et d'animaux contre une enfance plus "basique". J'ai vécu l’extraordinaire et j'en suis fière. Je m'appelle Peeya Johnson et vous lisez mon histoire.

Participer à quelque chose de spécial peut vous rendre spécial.
Ce jour là, il pleuvait. C'était comme si la nature elle-même rendait visible et concrète la noirceur de nos sentiments. Ma mère était en larmes. Mon père avait posé un bras protecteur autours de ses frêles épaules. Elle me paraissait si fragile, là, face à moi. Je l'avais déjà vu pleurer pourtant, devant un film à la fin tragique ou une surprise la comblant de joie... Mais jamais ô grand jamais, je n'avais vu ma mère pleurer de tristesse. Encore moins à cause de moi. J'avais toujours eu comme image d'elle, une femme si forte qu'elle pouvait déplacer des montagnes, par amour. Et pourtant, ce jour là, j'avais devant moi une femme brisée. Je m'en voulais un peu de lui briser le cœur de la sorte, mais il suffisait que mon regard dérive sur la silhouette assurée et droite de mon paternel à ses côtés pour comprendre que j'avais fait le bon choix. Le regard bleu de ma mère était larmoyant tandis que celui noisette de mon père brillait d'une lueur nouvelle. La fierté, très certainement. Il était fier de moi. De ce que j'avais accompli et m'apprêtais à faire. Lui qui avait, toute sa vie durant, rêvé de quitter l'occident, me voyait prête à retourner en Terres natales... Enfin, pas tout à fait. Certes, je quittais l'Inde pour l'Ouest, mais je ne me rendais pas en France ou même aux Royaumes-unis. Non, moi, ma destination, c'était l'Amérique. St Peterburg. Leur université m'y avait proposé une place, tous frais payés et ma grande tante y vivait depuis de très nombreuses années. J'aimais l'Inde, j'aimais ma vie, mes racines, ma famille et mes amis... mais je crois que j'ai toujours su, au fond de moi, qu'un jour viendrait où je partirais. Tout comme je sais qu'un jour, j'y reviendrai... Mais pour l'heure, je devais faire mes au revoir et ça me déchirait le cœur. "Sois forte, ma fille.", m'avait solennellement dit mon père, après m'avoir serré aux creux de ses bras. Ma mère avait mis de longues minutes à sécher ses joues trempées de larmes. Elle n'osait me regarder dans les yeux et après une longue embrassade et un baiser sur le haut de mon crâne, son regard avait fini par croiser le mien. "Prends soin de toi, surtout.", m'avait-elle soufflé, la voix brisée par la tristesse. Je n'ai rien répondu, incapable de faire entendre ma voix qui serait, à coup sûr, tremblotante. Je lui ai alors offert un sourire qui se voulait vrai et ai attrapé mes valises, posées à mes pieds, avant de tourner les talons et de m'engager dans l'allée principale de l'aéroport.