âge j'ai vingt piges. presque la majorité pour pouvoir tout ce que je fais officieusement, officiellement. date de naissance le quatre juin mille neuf cent quatre vingt treize. lieu de naissance oulan-bator en mongolie. me demandé pas ce que mes parents ont été foutre là-bas parce que j'ai moi-même compris depuis vingt ans. nationalité je suis américaine depuis que j'ai quitté les steppes mongoles à dix ans. orientation sexuelle je vais sûrement décevoir beaucoup de filles (celles qui aiment les autres filles bien sûr), mais je n'aime que les beaux mâles. statut civil je crois que je suis célibataire. ou non, je me suis mariée à mon doudou quand j'avais cinq ans et je dis toujours que mon chien est l'amour de ma vie, ça compte ? statut financier euuuh... je vis dans un minuscule appartement avec mon colocataire, je pense que tu vas donc pouvoir déduire tout seul que je suis pas riche. métier ou études officiellement, je suis étudiante en commerce international et serveuse au starbuck. mais, tu crois vraiment qu'avec un salaire de serveuse à mi-temps je peux payé mes études et vivre ? mon secret pour réussir ça, je suis aussi escort girl. j'avoue que ca me plait pas du tout, mais on fait pas toujours c'qu'on veut dans la vie. avatar choisi la plus belle des plus belles, perrie perfect edwards. crédits tumblr & .cranberry.

pseudo/prénom useless love. / alison. âge je suis trop vieille pour vous dire mon graaand âge. pays le pays de mickey. présence 4-5/7. comment tu nous a trouvés ? par le dieu bazzart. et il te plaît, notre forum? nan, mais comme j'avais rien à faire d'autre je me suis inscrite. un dernier mot ? quelqu'un voudrait pas me faire des cookies ?

des steppes mongoles à la floride
je rentrais du village voisin à cheval, depuis mes cinq ans je montais des chevaux mongoles. ici, c’était le moyen le plus simple de se déplacer. il y avait peut de routes et de toute façon, je préférais passer du temps avec mon poney  plutôt qu’être dépendante de mes parents pour bouger. je n’avais toujours connu que la mongolie, pour moi tout était normal dans ce pays et je n’avais aucunes idées des technologies qui pouvaient exister ailleurs. nous avions tout juste la télé et je m’en contre fichais car quand mes parents ne me donnaient pas de cours, je partais à cheval rejoindre mes amis du village d’à côté. ce jour là, mes parents m’attendaient assis sur le canapé. je comprenais pas vraiment, j’avais dix ans et je le connaissais bien donc je savais qu’ils avaient une importante nouvelle à m’annoncer. tout de suite, je m’imaginais plein de choses. je pensais qu’ils allaient m’annoncer que ma mère attendait un môme ou quelque chose du genre . je ne voulais surtout pas entendre ça. les gosses, je les supportaient pas. je n’aimais pas les entendre pleure ou crier. je priais donc pour qu’il m’annonce tout sauf ça. mon père me faisait m’asseoir sur le canapé pour m’annoncer cette  si grande nouvelle. « ma chérie on a quelque chose à t’annoncer ta mère et moi. » je levais un sourcil interrogée. Je priais alors les dieux pour qu’il ne me dise la phrase que je redoutais tant : tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur. je gardais le regard posé sur lui en attendant qu’il poursuive. « ma puce, nous allons déménager. - déménager ? comment ça ? où ? quand ? » je me posais pleins de questions, je voulais tout savoir, connaitre les raisons de leur envie de partir. je ne connaissais que la mongolie et pour tout avouer j’avais un peu peur de quitter ce que je connaissais. « on part pour la floride, ta mère a été mutée. on part dans dix jours. » tu étais sous le choc. tu avais dix jours pour dire au revoir à tout ce que tu connaissais pour découvrir une façon de vivre totalement différente.

quand on ouvre les yeux
j’avais dix sept ans et ma vie en floride me plaisait plus que la vie en mongolie. j’en étais même à me demander comment j’avais pu aimer cette vie en total exile du reste du monde. maintenant, je ne pouvais plus imaginer vivre aussi éloignée du monde. j’avais besoin de  la civilisation, j’avais besoin de voir mes amis tous les jours, de sortir, de m’amuser et de faire la fête. j’étais accro à mon portable et mon ordinateur, je ne pouvais plus vivre sans eux. je n’avais pas remis les pieds en mongolie depuis qu’on avait déménager. pourtant, mes parents aimaient y retourner régulièrement pour revoir nos anciens amis. je n’avais jamais voulu les accompagner, je préférais rester sous le soleil de la floride avec le monde moderne. ce soir là, je rentrais plus tôt à la maison car ma prof de littérature était absente. j’arrivais avec trois heures d’avance à la maison quand je découvris avec surprise que quelqu’un était déjà là. ca ne pouvait qu’être mon père vu que ma mère était partie en mongolie depuis trois jours et elle n’avait pas l’intention de rentrer avant dix jours. je rentrais doucement dans la maison et je montais dans ma chambre. mais un bruit bizarre me fit m’arrêter, mon père n’était pas seul dans cette chambre. je me dirigeais lentement vers sa chambre et je regardais discrètement pour l’entrebâillement de la porte. je reculais surprise par la scène que je venais de voir. je n’en croyais pas mes yeux, mon père était dans cette chambre avec une femme beaucoup plus jeune que lui. elle ne devait pas être beaucoup plus vielle que moi, peut être deux ou trois ans. je descendais en vitesse les escaliers pour partir de cette maison. je venais de découvrir que mon père avait une liaison et je ne savais pas comment j’allais pouvoir m’en sortir dans cette situation.

du château doré à la rue
j’avais découvert que mon père trompait ma mère il y a trois ans. il l’avait appris car je n’avais jamais pu tenir ma langue. je ne pouvais pas me retenir de lui dire que c’était un sale con. je n’arrivais plus à le supporter, je ne voulais plus le voir et je faisais tout pour lui pourrir la vie. je n’avais pas pourtant pas la force de tout dire à ma mère. je savais qu’elle l’aimait, qu’elle était avec lui depuis qu’elle avait dix sept ans et que pour elle il était son grand amour. c’était son grand amour qui s’envoyait en l’air avec une pute ouais. parce que j’avais découvert il y a peu que c’était des escorts  girl avec qui il couchait. c’était une pourriture et pour moi, il n’était même plus mon père. ce soir là, alors que je rentrais de cours, je découvrais dans la rue mon père en train d’embrasser à pleine bouche l’une de ses putes. ca me rendait folle et je ne pouvais cacher ma colère en rentrant à la maison. j’explosais quand je le vis rentrer et aller embrasser ma mère. « ca y est, ta pute te suffit plus faut que tu touches à ma mère aussi ? » il s’approchait de moi et me saisissait par le poignet. « tu va arrêter de raconter de conneries ?! » il se montrait de plus en plus violent et les mots montaient. ma mère était impuissante bien qu’elle essayait de nous séparer. je m’emportait et ne contrôlais plus mes mots. mon père me mit une claque, s’en était trop et ma mère commençait à prendre sa défense. je ne pouvais plus rester dans le même maison que ce type qui me donnait envie de vomir. je montais les marches me menant à ma chambre deux à deux pour faire un sac. je remplissais le sac de tout et n’importe quoi avant de claquer la porte de la maison. je me retrouvais sans endroit où aller. puis, c’est bien sûr ce soir là que les copines décidèrent de ne pas répondre à leur téléphone.

trouver de l’argent comme on peut
j’ai galéré quelque temps à trainer chez des copines, chez des potes qui m’hébergeaient pour la nuit. mais, je rêvais de trouver un boulot pour avoir un appartement, avoir mon chez moi. j’avais obtenu un job de serveuse à starbuck grâce à l’un de mes ex avec qui j’étais restée amie. il m’avait permis de trouver ce boulot et de pouvoir aller vivre dans un petit appartement en colocation. mon colocataire était tout pour moi, il m’aidait à m’en sortir dans cette vie si différente. il savait que je n’avais jamais connu une vie sans argent. ma famille avait toujours été blindée et moi j’étais avec une cuillère en argent dans la bouche. on avait toujours cédé à mes moindres caprices et toujours tout fait pour moi. je ne savais rien faire et il était là, là pour m’aider et je ne pouvais plus vivre sans lui. il m’était indispensable, il était comme mon oxygène, comme ma drogue. seulement, moi qui avait toujours connu le luxe j’avais du mal à me faire à cette vie sans trop d’argent. c’est pourquoi dès qu’une amie me proposa un moyen de gagner de l’argent facilement j’acceptais. pourtant je ne me serais jamais douté que j’allais faire une chose qui je regretterais rapidement. j’allais faire le même job que les filles avec qui mon père tromper ma mère. j’étais devenue escort girl…