âge dix-huit ans. date de naissance dix juin. lieu de naissance LA. nationalité américaine. orientation sexuelle hétérosexuelle. statut civil célibataire. statut financier aisée. métier ou études étudiante en journalisme et vendeuse dans un magasin de musiqueavatar choisi stella-trop-cute-hudgens lucy hale   . crédits pigfarts is real & tumblr

pseudo/prénom AMNESIA ou Valérie   . âge quinze ans   . pays france. présence 7/7 normalement. comment tu nous a trouvés ? via bazzart. et il te plaît, notre forum? il est magnifique de partout   . un dernier mot ? DON'T STOP VIDEO DEMAIN     .

 
 
Les voilà qu'ils étaient quatre: la mère, le père, le frère et la petite nouveau-née, Aloë-Capucine. Je vous assure, ses parents n'étaient pas bourrés lors de l'accouchement. Ils était une petite famille mignonne, le père était banquier, la mère travaillait dans une agence de production; Mikaël, le frère, avait un an de plus que sa cadette et il prenait un certain plaisir à mordre les petits doigts de sa soeur avec ses toutes nouvelles dents. Tout ce passait à merveille chez les Marks, ils était la famille parfaite, heureuse et aimante. Les parents gagnaient beaucoup d'argent, les petits grandissaient très rapidement et ils entrèrent en primaire plus vite que Jennifer et Louis ne l'espéraient: après tout, qui veut voir son enfant grandir vite? A l'école, Aloë était de ces personnes qui plaisaient à tout le monde: elle avait toujours quelqu'un avec qui courir dans le parc et jouer dans la cour de récréation. Elle ne faisait même pas d'efforts pour se faire aimer, sa bonne humeur, sa gentillesse et son humour lui étaient suffisants. Elle était une bonne élève en plus ça, attirant donc les compliments de ses maîtresses au fil de années. C'est en CM1 qu'elle rencontra sa meilleure amie, Mary, qui venait de débarder d'Angleterre, son accent britannique l'accompagnant jusqu'à Los Angeles. Les deux fillettes se ressemblaient beaucoup, elles étaient drôles, amusantes, gentilles. Il ne leur en fallu pas beaucoup pour s'entendre à merveille et devenir de très bonnes amies, passant rapidement au stade de meilleures amies. Elles étaient faites l'une pour l'autre, de vraies âmes soeurs comme aimait dire la mère de Mary. Aloë, elle, disait « jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Au collège c'était plus ou moins la même chose: très vite les deux adolescentes se trouvèrent des amis, elles ramenaient de bonnes à la maison, chez la jeune fille tout allait bien comme d'habitude, son frère ne manquait pas une occasion pour la taquiner sur ses maux aux ventres, ses mauvais goûts en matière de garçons, ses jambes qu'elle trouvait trop courtes et j'en passe. Au fond, les deux frangins s'adoraient et s'aimaient plus que tout au monde. Comment pas aimer les Marks après tout?

 

 
En octobre de son année de première, alors qu'elle et le reste des élèves de sa classe étaient en cours de géographie, un bruit étranger c'était fait entendre dans le lycée entier. Il leur fallut quelques secondes pour comprendre d'où le bruit provenait. La professeur avait sauté de sa chaise, éteignit la lampe illuminant la salle et des instants plus tard tout les adolescents avaient des regards effrayés et certaines des filles les larmes aux yeux. La professeur leur ordonna de mettre les tables par terre et de se mettre derrière celle-ci, au fond de la pièce. Ils s'étaient exécutés en l'espace de quelques secondes. Le temps passait trop doucement, Aloë pleurait maintenant. C'était fini, ils ne s'en sortiraient pas c'était sur. Combien de fois avait-elle vu aux informations des tireurs fous décidants de tuer des dizaines d'enfants dans les écoles des différents états du pays. Elle se disait toujours que jamais ça ne pourra leur arriver à eux. Soudain un tir se fit entendre à nouveau, la jeune lycéenne se mit à trembler et les larmes coulaient sur ses joues. Elle sortit son portable, les mains tremblantes et se mit à écrire un message à son frère. C'était bref, il était au lycée aussi. Elle écrit un simple je t'aime, ses doigts ne voulant pas co-opérer pour écrire le reste et appuya sur le bouton envoyer. Elle pria tous les dieux dont elle connaissait les noms pour l'aider, elle, son frère, Mary, les autres élèves, ses amis, tout le monde qui se trouvait dans le lycée. Les secondes se faisait de plus en plus longues, les larmes coulaient encore sur les joues de la jeune fille tout comme sur celles de ses camarades et de sa professeur. Un tir. Deux tirs. Trois tirs. Quatre tirs.
Deux heures étaient passées. Cela faisait trente minutes qu'il n'y eu aucun tir, c'était silencieux, à part les reniflements dans les salles de classes. Quelqu'un essaya d'enfoncer la porte de l'extérieur. Le réflexe d'Aloë était de prendre la main du garçon assis par terre à côté d'elle, elle s'en fichait de qui s'était mais elle avait besoin de prendre sa main. Il la serra et petit à petit la porte commençait à céder. Alex serra la main d'Aloë encore plus fort et un homme portant un casque se montrait POLICE inscrit en grand sur l'object. L'adolescente sentit un poids pesant des centaines de kilos lui tomber des épaules. Ils étaient sains et saufs.

     
Aloë, Mikaël et Mary avaient survécu à la fusillade. Une quinzaine d'élèves étaient décédés entre les murs du lycée. Aloë ne les connaissait pas plus que ça, mais ça ne l'empêcha pas de se refermer un peu sur elle. Il lui fallut quelques mois pour s'en remettre et réussir à dormir tranquillement la nuit. Un an plus tard elle eu son BAC, et alors que Mikaël était à Orlando en Floride faisant ses études là-bas, les deux amies décidèrent de s'inscrire dans la même université, pas très importante à St. Petersburg, en Floride aussi. Aloë a voulu faire du journalisme, Mary les arts et la musique. En s'installant là-bas elles ont continué à être ses filles que tout le monde aime et qui attirent l'attention sans faire des efforts. Aloë n'avait toujours pas trouvé l'amour ni un garçon qui lui plaisait particulièrement. Mais comme on dit, qui sait ce que l'avenir nous réserve?