âge vingt deux bougies sur le gâteau date de naissance 12 Mai lieu de naissance St-Petersburg, baby. nationalité Américaine et Française du côté de ma mère. orientation sexuelle hétérosexuelle. statut civil célibataire à la recherche de l'homme parfait. statut financier aisée, voir même plus. métier ou études ancienne escort girl et maintenant serveuse dans un café avatar choisi cailin russo. crédits image tumblr.

pseudo/prénom well.smile ou si tu préfères, Margot. âge 18 ans le 27 mai, babe. pays Guadeloupe. présence 7/7. comment tu nous a trouvés ? je crois que j'ai un aimant qui me rapproche toujours de BANGERZ d'amour quand je la perd de vue, c'est la vie, ha.   et il te plaît, notre forum? Comme toujours en fait.  un dernier mot ? Les poneys, ils sont maléfiques, AIMEZ LES LAMAS, ils sont trop mignons.   

ma vie est parfaite, alors va voir ailleurs.
9h15 du matin, dans un hôtel de luxe au septième étage.
Je me réveillais à cause de la lumière qui passait entre les mailles du rideau. Celui-ci volait légèrement à cause du vent qui n'arrêtait pas de souffler et de se propager. Pour une fois, je n'aurais pas à me plaindre de la chaleur, il faisait frais. Enlevant doucement le drap de sur mon corps, je me levais en sous-vêtement et prenait avant de me le mettre sur le dos, un peignoir en soie qu'il m'avait offert pour que je me sente bien à mon réveil. Celui-ci venait de ma terre d'origine. J'étais partie il y a plusieurs mois à cause de ma condition familiale, mais de temps en temps je m'en voulais de ne pas être resté. Me dirigeant sur la terrasse, je poussais les rideaux et arrivais près du bord, admirant les ruelles de la ville et ce magnifique soleil qui ne faisait que m'éblouir de plus en plus. Je prenais une cigarette et la posait dans ma bouche, rapprochant le briquet de celle-ci je l'allumais et commençais à la fumer en me concentrant sur l'horizon qui ne faisait que s'agrandir et ce nicher à perte de vue. J'avais pris exactement dix minutes pour terminer cette dépendance fumante. Revenant dans la chambre, je retournais dans le lit et voyait que l'homme à l'intérieur de mes draps me contemplait. Rapprochant ma tête de son visage, je l'embrassais délicatement et me collais à lui pour sentir la chaleur de son corps sur le mien. Il était si romantique, si chevaleresque. Plus le temps passait plus j'avais l'impression d'être proche de lui. Nous ne formions plus qu'un, je ne voulais pas le quitter et lui ne partirais qu'à son bon vouloir.

11h49 du matin, dans un hôtel de luxe au restaurant.
Il avait terminé par partir et, j'avais fait le ménage dans ma chambre d'hôtel que je louais depuis maintenant plusieurs années. Je m'y plaisais et j'avais les moyens d'y rester, à quoi bon cracher sur cet argent qui me fournissait un toit et de la nourriture pour vivre. Quand j'étais plus jeune, je n'avais pas cette chance. Nous vivions dans une petite maison et il m'arrivait de ne pas manger pendant trois jours au moins. Je mourrais presque de faim, ainsi que ma mère, mais mon père partait et ne revenait que lorsque les courses de chevaux lui rapportait un minimum d'argents. Nous étions pauvres et, à mes dix-sept ans j'ai décidé de changer de vie, de ne plus me faire écraser par les autres. Mes parents sont morts dans un accident de voiture et maintenant, pour nous représenter, j'étais la dernière survivante. Ce poids était parfois lourd à porter, mais je devais le faire pour eux, pour leur fierté. En me rendant au restaurant, j'avais croisé un homme riche à qui j'avais déjà rendu service, une femme que j'avais aidée à remporter son divorce pour tromperie et un couple je haïssais par leur bonheur. Mes lunettes sur les yeux et mon long chapeau sur la tête, le serveur m'installait en salle et repartait dans la noirceur de la pièce qui pourtant, ne manquait pas de lumières.

13h02 du matin, dans un hôtel de luxe au hall d'entrée.
Lorsque j'essayais de me rendre dans ma chambre, le portier de l'hôtel m'avait arrêté pour savoir si j'avais été invité à un évènement de la ville pour l'anniversaire d'une certaine personne. Ne la connaissant ni d'Eve, ni d'Adam, je décidais de ne même pas répondre à ses avances, il ne méritait même pas que je l'accompagne vu comment il le demandait. Me dirigeant vers le guichet, j'attendais de voir venir une personne plus qualifier pour récupérer mon courrier avant de réellement monter me préparer pour ce soir. " Donnez-moi le courrier de la chambre 762, merci. " J'étais froide, oui. Mais cette femme m’insupportai depuis le départ en congé maladie de Yan, le maître des lieux. Lui me parlait avec le sourire, elle elle faisait la tête tout le long de la journée. " Voilà pour vous. " Je lui prenais des mains et montais dans l'ascenseur jusqu'à ma chambre. Là, je commençais à me préparer pour la soirée de ma vie, même si j'en avais connue plein, des soirées de ma vie. Tout le monde utilisait ce prétexte pour que je vienne. C'était débile, sans intérêt, mais je ne voulais pas perdre mes amis, ils comptaient trop à mes yeux pour que je ne me batte pas pour eux.

23h52 du soir, dans une boîte de nuit.
Le corps ondulant au rythme de la musique, je sentais le corps de mon ami contre le mien. Nous dansions pour nous et non pour les autres. On se faisait plaisir pour une fois, sans réellement devoir arriver dans mon lit d'hôtel. La soirée battait son plein. Mes amis étaient heureux que je sois venue pour une fois. Nous ne nous voyons que très rarement, alors quand je leur faisais le plaisir de venir, ils m'offraient de nombreux verres pour que je termine sur le trottoir, mais pas cette fois. Aujourd'hui était une bonne journée, je n'allais pas la gâcher alors qu'elle était bientôt terminée. " Tu t'amuses ici ? " Je tournais ma tête vers lui, le regardant dans les yeux, lui faisait un sourire avant de continuer la danse pour lui signaler que oui, je m'amusais plus qu'il ne le fallait ici. Je n'allais pas changer de soirée, j'allais rester ici. J'avais fait une promesse que je ne devais pas gâcher. Il m'attrapait ma main, la passant dans son cou ainsi que l'autre, nous rapprochant peu à peu, il m'embrassait avec passion et en même temps, je pouvais ressentir de l'affection dans son geste. Lorsque nos lèvres s'éloignaient l'une de l'autre, nous nous rendions au bar où il m'offrait une vodka jus et lui se prenait un scotch avec de la glace. Nous étions parfaits pour faire un couple, j'en étais sûr. Depuis quelque semaine, il m'appelait plus que n'importe quel autre client. Et bien que son compte en banque soit blindé d'argent, je ne m'intéressais qu'à lui, sa gentillesse, sa douceur, sa réelle personnalité. J'étais amoureuse, d'une personne que je ne connaissais pas il y a à peine deux mois. Et j'avais peur que mon travail n'interfère entre nous. Que le fait que je fasse ce travail, lui donne des ailes en le laissant me marcher dessus, car je ne me laisserais pas faire et ça pourrait nos causer de grosses disputes. Je ne voulais pas le perdre, alors le fait de vouloir être avec lui était-il plus important que de risquer de le voir partir. Je ne savais pas, je ne savais plus. Ma vie était-elle réellement ici ? Plus rien ne me donnait envie de rester, si ce n'est lui. Que devais-je faire.. Je ne savais pas.

15h27 de l'après-midi, le lendemain, à l'aéroport.
Comme toujours, je fuyais quand le jeu de carte n'était pas dans mes mains. J'étais partie, retrouver tout ce que je connaissais à des kilomètres d'ici. La France, c'était bien, mais ma famille me manquait. Beaucoup trop. J'avais acheté ce billet d'avion pour rentrer chez moi, vivre ma vie comme je l'avais laissée. Je ne savais pas si tout le monde m'ouvriraient grand les bras, mais je ne pouvais qu'essayer de tout faire en sorte qu'on m'accepte de nouveau. Quand j'entrais dans cet avion, mon sourire était collé sur mon visage et je n'arrivais pas à l'effacer. Même si je laissais une vie parfaite, remplie de débauche et de dépendance, je ne me plaindrais pas du choix que je venais de faire. Je rentrais à la maison, alors, soit bien prête St-Petersburg, voici de retour Chanel, ta meilleure amie.