âge Dix-huit ans date de naissance vingt-six décembre lieu de naissance Los Angeles, CA nationalité Américaine orientation sexuelle Hétérosexuelle statut civil Célibataire statut financier Aisée métier ou études Etudiante en Economie avatar choisi Isabelle Cornish crédits Tumblr

pseudo/prénom // parce que je n'ai pas vraiment de pseudo âge majeure, majeure pays France présence 5/7. comment tu nous a trouvés ? Bazzart et il te plaît, notre forum? Les couleurs sont juste parfaites un dernier mot ?   

Its so fluffly !

« Kyle, tu vas tomber ! Arrêteuh ! » Déjà trop haut pour m'entendre, même pour me voir surement, je n'apercevais que sa chevelure blonde dans le feuillage. « Regarde-moi Kayla, je suis plus haut que tout le monde ! » « Tu vas tomber ! On va se faire punir ! » Il rigolait à ce que je disais, mais j'avais peur qu'il tombe de cet arbre qui se trouvait dans le grand jardin de la demeure secondaire de notre famille. Je restais plusieurs minutes, à essayer de le dissuader de descendre « Kayla, tu es un bébé moi j'ai 9 ans. Vas jouer aux poupées ! » Je le pris très mal venant de mon ainé, je tournais les talons pour aller jouer avec la poupée comme l'avait très bien dit mon frère. « Kayla ! Où est ton frère ? » Je me retournais pour voir la gouvernante vêtu tout de noir, elle me faisait peur, je la voyais comme Ursula dans La Petite Sirène, où la méchante sorcière dans Blanche-Neige. J'haussais les épaules, continuais à jouer à des choses plus importantes, mais le « Kayla ! Je suis tout en haut » trahissait mon geste. La gouvernante se précipita vers l'arbre « Bande de petits ! Kyle Bennet, descend tout de suite ta mère sera mise au courant de ta petite aventure ! » elle reprit son souffle et se retourna vers moi « .. Kayla, jeune fille, mentir n'est pas bien ! » A cet instant sans vraiment comprendre pourquoi je pleurais ce qui fit oublier le sujet principal : un peu trop capricieuse aux yeux de la gouvernante, trop pleurnicharde aux yeux de mon frère. Seuls mes pleurs résonnaient, plus rien n'existaient, c'était comme ça à chaque fois « je veux un chat ! » « Mais, Kayla ne recommence pas à pleurer »  Elle ne supportait pas que je fasse ça, mais c'était presque plus fort que moi. Elle se mit à ma hauteur « Bon écoute, je vais vous faire un bon goûter et ensuite j'en parlerai à vos parents, mais s'il te plait, arrête de pleurer ! » « C'est vrai ? » Elle fouilla dans sa poche, trouva un paquet de mouchoir, en prit un, me le donna « Juste si tu arrêtes de pleurer » J'hochais la tête, pour accepter en quelque sorte son accord. Elle se remit debout pour aller à l'extérieur. « Bha tu vois quand tu veux ! » Dit mon frère qui venait de descendre, enfin, de l'arbre « On ne va pas être puni alors ? » il sourit et me pinça une joue « Aha, tu sais très bien quand on fait ça on a rien » il rigolait et commença à courir « On a gagné ! »



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Je m'en souviens, c'était un dimanche, l'été était chaud en Californie comme chaque année, on était en plein mois d'août le soleil tapait déjà à ma fenêtre. Lorsque j'ouvrais les volets et la fenêtre c'était presque trop agressant pour moi mais c'était une habitude depuis 16 ans maintenant. Après quelques minutes à rêvasser devant ma fenêtre, je me précipitais dans la cuisine. Pendant mon petit trajet, il y avait cet atmosphère, je ne croisais personne, comme la plupart du temps. « Maman ?! » je fus surprise de voir ma mère ici puisqu'elle était parti en Europe faire je ne sais quoi pour les affaires encore, elle ne souriait pas juste me regardait « Tu es revenue d'Europe ? » « Vas dans ta chambre Kayla, on va t'apporter ton petit déjeuner la-bas. Et je viendrai ensuite d'accord ? » Ce n'était pas dans ses habitudes de revenir plus tôt, encore moins de me dire ça. C'était pesant, presque étouffant je ne chercha pas à la contredire ni même à lui demander ce qu'il se passait. Je l'écoutais et retourna dans ma chambre. Après avoir fini, j'attendais comme elle me l'avait dit, s'assied sur monn lit pour me regarder elle avait l'air sans vie à ce moment, comme si son âme avait disparue. Lorsqu'elle commençait à ouvrir la bouche, ses yeux brillaient « Maman, dis moi ce qu'il se passe ! » «  C'..C'est Kyle, il a eu un accident de voiture... » J'ouvrais grand les yeux, je n'en revenait pas « PARDON ? » Elle pleurait, me regardant pour me faire comprendre que c'était bien vrai, je ne comprenais plus, c'était comme si tout mon monde venait d'être frapper par la fin du monde, comme si mon âme était partie. Plus rien ne comptait, j'avais perdu la seule chose à laquelle je tenais, celle qui était toujours là pour moi. Mon frère, mon ainé, ma seule force, mon soutient. Tout ce qui comptait, à ce moment là la seule chose que je voulais c'était qu'il revienne, comment avancer sans ?

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Depuis ce drame, j'avais l'impression d'être folle, j'avais arrêté l'école pour en suivre par correspondance, j'avais plus aucune de nouvelles de mes 'amies', je refusais de parler, je me renfermais. Alors c'était ça d'être au fond du trou ? Comment mes parents faisaient ? Ils avaient fait comme si de rien était préférant aller travailler que de savoir comment j'allais. Le monde me décevais de plus en plus j'étais morte, j'étais trop faible pour rebondir je ne suis pas du genre à aller me battre pour aller mieux au contraire je m'enfonçais de plus en plus.  Ca faisait presque un an maintenant, que mon cauchemar avait débuter, je ne parlais plus, allait régulièrement voir plusieurs spécialistes, mais je refusais de l'aide ou autre. Je m'en souviens c'était un mardi, seule à la gouvernante était là et c'était peut-être la seule personne avec qui je parlais de temps en temps. Je venais de passer quatre longues heures à faire mes valises remplies de vêtements, c'était encore la seule chose que j'aimais faire du shopping en restant chez moi, bien sur.  J'avais même rédiger milles et une lettres. « Je vais aller vivre chez grand-mère en Floride à  St. Petersburg » « Vous êtes vraiment sure de votre choix ? » « Oui, elle m'a conseillée de venir, cela fait déjà plusieurs mois. J'étudierais l'économie » « Si c'est votre choix » elle sourit. « Je vous aimais bien, vous avez toujours été là, merci » je pense qu'elle ne s'y attendait pas puisqu'elle continua de sourire. « Et pour vos parents ? » « Grand-mère m'a dit qu'elle s'occuperai de tout, je m'occupe juste des bagages » Je n'avais pas eu une conversation aussi longue depuis très longtemps, mais je resta distante tout le long, je restais sur la défensive je ne savais pas pourquoi j'étais comme ça. Mais ce jour là, j'étais quand même contente j'allais partir dans peu de temps, je n'avais même pas adresser un mail ou quelque chose à mes parents pour les prévenir juste une lettre qui leur sera remis en main propre quand ils rentreront. J'étais heureuse j'allais partir de cette ville, pouvoir respirer, voir de nouveaux paysages.